Ces vingt dernières années ont été marquées par une augmentation sensible du volume de contrats de travail de courte durée en France selon une étude de la Dares.
Elisabeth Borne a annoncé une augmentation supérieure à 250 % pour les contrats de moins de 30 jours en dix ans. Très appréciés par les entreprises pour la flexibilité qu’ils apportent, ils sont cependant une source de défis organisationnels et administratifs pour les dirigeants d’entreprise et les services RH.
On distingue deux types de contrats courts en France que sont les CDD (Contrat à Durée Déterminée) et les CTT (Contrats de Travail Temporaires), plus couramment désignés sous le nom de missions intérim. Pour être désigné comme tel, la durée des CTT doit être inférieure à trente jours.
Le plus souvent, les employeurs ont recours aux CDD et CTT pour faire face à des fluctuations de demande, pour répondre à une hausse d’activité saisonnière, ou tout simplement pour conserver de la flexibilité dans leur masse salariale.
Selon une étude en 2022 de l’institut national du travail, de l’emploi et de la formation (INTEFP), au 1er trimestre 2022, les embauches de l’ Enseignement, santé humaine et action sociale (24,6 %) Services aux entreprises (21,2 %) Autres activités de services (14,1 % hors intérim) représentent à eux trois 59,9 % de l’ensemble des embauches du secteur privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs.
Nous remarquons sur ces trois secteurs une baisse généralisée de la part des embauches en contrat court :
La Dares a, pour sa part, constaté que ce type de contrat court est fortement mis à profit dans les secteurs de la santé, du médico-social et de l’action sociale, ainsi que par les collectivités territoriales. Le plus souvent, ce recours est motivé par le remplacement de salariés absents.
Enfin, les secteurs des arts et des spectacles ainsi que des services administratifs et de soutien font aussi appel aux contrats courts pour faire face à des besoins ponctuels ou saisonniers.
Fait inédit, depuis 2020, les travailleurs sont pour leur part de plus en plus demandeurs de ce type de contrats de travail. Une tendance née de la crise sanitaire et des périodes de confinement ainsi que d’une envie grandissante, pour beaucoup d’entre eux, de pouvoir mieux concilier leur vie personnelle avec leur vie professionnelle.
Selon la Dares, les difficultés sont notamment liées à la recherche et à la fidélisation des collaborateurs, à la formation ainsi qu’à l’intégration des nouveaux arrivants.
Par exemple, dans le secteur de l’hébergement-restauration, particulièrement concerné par cette problématique, les employeurs doivent faire face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les entreprises sont confrontées à un turn-over important des salariés en contrats courts.
Conséquences :
Pour faire face à ces difficultés, les entreprises peuvent recourir à des alternatives aux contrats courts, comme le groupement d’employeurs, le prêt de main-d’œuvre, le contrat de chantier ou encore le contrat saisonnier reconductible. Ces dispositifs apportent de la flexibilité aux employeurs dans la gestion de leurs ressources humaines, tout en permettant aux salariés de bénéficier de contrats plus longs.
Le recours à un logiciel SIRH sera, lui aussi, d’un grand apport pour les dirigeants ayant recours aux contrats de courtes durées.
L’un des principaux avantages est de simplifier et d’automatiser les tâches administratives liées à ces contrats. En effet, un logiciel SIRH permet de :
En simplifiant et en automatisant ces tâches administratives, un logiciel SIRH permet aux entreprises qui utilisent des contrats courts de gagner du temps, de réduire les risques d’erreur ou d’oubli, et de se conformer aux obligations légales.
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